COVID19 et religions : se faire vacciner, un acte d'amour et de solidarité ?
La position des autorités religieuses.
Été 2021, le Pape appelle à "un acte d'amour" en se faisant vacciner contre le Covid-19 (1). «Se vacciner est un moyen de promouvoir le bien commun» ajoute-t-il et il décrit encore la vaccination Covid comme l'un de ces petits gestes qui contribuent à un avenir meilleur(2). A peine quelques semaines plus tôt, les autorités musulmanes appellent leurs fidèles « à assumer leurs responsabilités citoyennes et religieuses en préservant leur santé et celle des autres » (3). En Mars 2021 "Le Dalai Lama reçoit la première dose du vaccin astrazeneca et délivre un message clair : "Soyez courageux et faites-vous vacciner"(4). Enfin, pour le Le Conseil œcuménique et le Congrès juif mondial : « les décisions relatives à la distribution du vaccin sont «de nature fondamentalement éthique..» (4bis) Le COE et le CJM invitent également tous les responsables religieux à : «envisager d'affronter publiquement les rumeurs non fondées et les mythes de conspiration, ... qui sapent la confiance du public dans les autorités ... » (4bis).
Une réalité des faits bien plus contrastée au sujet de la vaccination Covid19.
Le vaccin AstraZeneca sera retiré progressivement en europe à partir de mars 2021 en Europe à cause de cas de thromboses (5). les trois grandes religions dominantes, peu portées sur l'égalité homme femme (à part les protestants), ont ignoré d'autant que les femmes étaient les plus touchées par les effets secondaire le la vaccination COVID19 comme le montre cet article en détail (6). La situation des jeunes face au bénéfice-risque discutable du vaccin COVID19 et face aux pressions psychologiques exercées sur ces jeunes générations posent également question comme le montre cette enquête(6bis).
Le vaccin dés ses début (décembre 2020 selon la FDA)) n'est pas proposé pour empêcher la transmission du COVID et cela a été confirmé par J.Small représentante de Pfizer au parlement européen le 10 Octobre 2021 (7). En juin,certaines études discutées par des scientifiques tels le statisticien P. Chaillot ou les Pr Perronne et Raoult, auraient montré une certaine baisse de la transmission du Covid grâce à la vaccination. Néanmoins dés la fin 2021, les nouveaux variants annonçaient la réduction de cette protection de la transmission, mettant à jour le mensonge des autorités religieuses, politiques et sanitaires et enlevant toute légitimité au pass sanitaire et à la protection d'autrui que le vaccin COVID19 était censé amener.
Une exception pour quelques minorités religieuses.
Exception à cette tendance générale et consensuelle, les raélien et leur leader dénoncent le fait que personne ne connaît exactement la composition du vaccin COVID (8). Raël continuant à s'opposer à la nouvelle campagne de rentrée 2023 déclarait en 2022 : « C’est votre liberté la plus fondamentale d’être anti vaccin, anarchiste, ou quoi que ce soit d autre. [C’est] Votre liberté aussi d’être complotiste et d’en être fier ! » (8 bis). Le qualificatif de « sectaire » utilisé pour nommer toute minorité religieuse annonçait-il celui de « complotiste » visant à pointer du doigt toute personne (se) posant des questions sur le vaccin ou le pass sanitaire ?
Plusieurs minorités au sein des grandes religions, telles des milieux minoritaires chrétiens « dits complotistes » se sont opposées au vaccin anti-covid tout comme par exemple les Juifs ultra-orthodoxes, ou Haredim, soit 10 % de la population israélienne (9). A noter l’intéressante publication des chercheuses anglo saxonnes Sophie Mylan et Charlotte Hardman en mars 2021 pour aller plus loin : « COVID-19, sectes et mouvement anti-vaccin » (10).